Notre esprit d'innovation prend ses racines dans les débuts de l'année 1974. À l'époque déjà, notre fondateur Tony Küng avait reconnu le potentiel du sauna en tant qu'objet de design et l'avait sorti de la cave pour l'introduire dans l'habitat. Avec des formes non conventionnelles et des combinaisons de matériaux audacieuses, il a enrichi la construction de saunas en Suisse. La signature unique de Küng a établi de nouveaux standards, que ce soit avec le lambris horizontal à plumes noires, les façades en verre sans cadre ou le profilé à barres.

La dernière étape de notre développement est l'élargissement de la gamme aux piscines. Une extension dans l'élément eau vient compléter notre vision de manufacture de bien-être global. Ou, comme le dit la promesse de la marque Küng : "Le bien-être tout à fait personnel".

Monsieur Küng, quel est votre premier souvenir de sauna et quel en a été l'effet?
Ce sont des séances de sauna dans le sauna d'exposition de l'époque, dans une maison en rondins finlandaise à l'orée d'une forêt. Peu après la création de l'entreprise, je me suis concentré sur l'adaptation, l'optimisation et le perfectionnement des approches finlandaises à nos exigences. En outre, le bois de pin polaire unique et le savoir-faire des tourneurs finlandais m'ont impressionné, de même que le grand effet des petits détails.

Vous avez compris très tôt, dans les années 80, que le sauna faisait partie de l'habitat.
Mes tout premiers saunas que j'ai vendus étaient des cabines de sauna finlandaises simples, carrées, souvent placées dans des caves ou des greniers. Comme ces endroits n'étaient pas encore très confortables à l'époque, cela nuisait à l'expérience du sauna. Pour moi personnellement, l'ambiance dans et autour d'un sauna a toujours été très importante. C'est la raison pour laquelle je voulais que mes saunas soient harmonieux, ce qui a entraîné leur intégration dans les pièces à vivre.

Par le passé, vous avez même considéré le sauna comme un objet de design. D'où vient cette intuition ?
J'ai toujours eu un faible pour l'architecture et les belles choses. C'est pourquoi j'ai fait protéger le design de nombreux détails et caractéristiques d'un sauna Küng. En 1979, j'ai ouvert la première exposition permanente de saunas et j'ai pu montrer de nombreuses idées - alors farfelues - de design. Ces objets ont été très bien accueillis par les maîtres d'ouvrage et les architectes. Le sauna est devenu de plus en plus un meuble personnalisé et a fini par devenir notre compétence principale.

Küng Sauna était pour vous un business et une passion. Quelle était l'importance de la passion?
La plus importante ! Sans passion, la créativité ne peut pas naître. Seule la passion permet de dépasser la médiocrité, et la passion est également à l'origine des exigences de qualité élevées que nous nous imposons.

Et comment avez-vous réussi, en tant qu'entrepreneur, à transmettre cette passion à votre personnel?
Je pense que la passion vécue est contagieuse. C'est un plaisir de concevoir, de fabriquer et de monter un beau sauna de haute qualité. Le sauna sera également source de joie et de bien-être pour ses futurs propriétaires. C'est ce que confirment les innombrables réactions enthousiastes de nos clients, que l'on reçoit avec plaisir, que ce soit lors du montage, au bureau ou lors d'un salon.

Vous étiez en avance sur votre temps lorsque vous avez voulu établir le sauna sur le marché suisse. Cela a été un chemin semé d'embûches et n'est-il pas un peu agaçant que le thème du sauna et du bien-être ne soit vraiment arrivé qu'aujourd'hui?
Je ne le ressens pas ainsi. Le bois de pin polaire, unique en son genre, donne un parfum et une sensation de sauna incomparables, qui ont été très appréciés par la clientèle dès le début. Bien sûr, les premières années ont été difficiles, mais l'écho positif croissant des clients satisfaits a soutenu l'entreprise à l'époque et m'a motivé. De plus, j'ai pu profiter du boom de la construction.

Il y a eu diverses innovations de Küng dans le domaine des saunas : les vitrages d'angle, le concept de sauna bio Biosa, etc. De laquelle êtes-vous particulièrement fier?
La plus grande révolution dans le secteur des saunas a été le concept de sauna bio. Comme je l'ai dit, j'ai toujours voulu adapter le sauna aux besoins et pour cela, il m'a suffi de demander autour de moi. Pour certains, le sauna à 80°C était trop chaud et les empêchait de respirer. Cela m'a incité à développer, avec des spécialistes, ce qui avait déjà fait ses preuves, ce qui a donné naissance au sauna bio BIOSA. Je suis très heureux que cette forme de sauna soit désormais appréciée dans le monde entier.

Au cours de vos années de pionnier du sauna, quels ont été les moments les plus difficiles ?
C'était sans aucun doute ma conviction inébranlable du concept Biosa et son lancement malgré les vents contraires. Cette décision m'a valu à la fois le titre de pionnier du sauna et des conséquences telles que l'exclusion de l'association des saunas.

En ce qui concerne la fabrication, vous avez toujours misé sur le site de production suisse. Cela n'a certainement pas toujours été facile...
En tant que bricoleur innovant, j'avais besoin de la proximité de la production, c'est pourquoi un site de production en dehors de la Suisse n'a jamais été un sujet pour moi. Je voulais fabriquer un produit suisse à partir du pin polaire finlandais, un produit qui convainc par son design fonctionnel. Je ne pense pas que cela aurait pu être réalisé de la même manière avec un site de production à l'étranger.

Quel est votre souhait pour l'avenir de l'entreprise?
Je souhaite à la société Küng Wellness AG de maintenir sa position marquante sur le marché et de continuer à se distinguer par son innovation, son design et sa qualité. L'équipe Wellness fait un travail formidable et je suis fier de voir comment mon héritage se perpétue en mon nom.